Les revendications liées au temps de travail, aux charges de travail et au besoin de construire un droit à la déconnexion sont au coeur d’enjeux revendicatifs tels que ceux du paiement de la qualification, de la santé au travail, de l’égalité professionnelle. Elles interrogent plus largement l’organisation du travail et les moyens qui nous sont donnés pour accomplir nos missions de service public.
La campagne lancée dès le début d’année par l’OFICT s’articule aujourd’hui autour de 2 documents, disponibles sur les sites OFICT et fédéral.
Depuis le mois d’avril, diffusions électroniques et papiers à l’occasion d’initiatives locales, permettent d’informer les agents sur les enjeux du décompte et de l’encadrement des temps de travail, sur le lien entre garanties minimales et protection de la santé au
travail, sur les responsabilités des encadrant-e-s en cas de dérives. Le document d’information pointe certains services « hors la loi ».
Il rappelle la fragilisation juridique de l’employeur par rapport aux forfaits-jours et revient sur l’enjeu social de la réduction du temps de travail à 32 h pour toutes et tous.
La consultation, disponible en ligne en formulaire électronique et téléchargeable au format « pdf », reprend et enrichie les propositions revendicatives et permet aux agent-e-s de donner leur avis et de contribuer.
Les premiers résultats
Les réponses sont arrivées très vite et très nombreuses. Après seulement 10 jours, un millier de réponses ont été recueillies. Les initiatives en Ile-de-France (Administration centrale, DRIEE, DRIEA, UT94,) et en services déconcentrés (DREAL et DTT 67, DIR, DDTM et DREAL 59) ont boosté la participation. La part des Etablissements publics, de l’environnement en particulier, reste faible à ce stade.